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  • Writer's pictureAlexandra Khichane

Mémoire traumatique corporelle et psychologie

J'aimerai focaliser sur la notion de mémoire tant traumatique que corporel.


Pour ceux d'entre vous qui ont adopté un rescue ou pour les personnes qui ont un chiot avec une carence de socialisation c'est encore plus mis en évidence malheureusement.

Le chien apprend des expériences qu'il a vécu (comme nous). Suivant l'âge à laquelle ces expériences ont eu lieu, leur fréquences... elles s'impriment plus ou moins profondément dans la mémoire.




Je prends exemple ici de Pika que vous voyiez entrain de voler. Pika a grandi et vécu la première année de sa vie dans la rue. Elle a donc survécu en mangeant tout ce qu'elle trouvait et surtout appris que lorsque c 'est disponible ben faut pas hésiter. Il en allait de sa survie. Elle s'est construite ainsi. Elle a appris plein de choses depuis son adoption. Elle se met plus à table avec nous par exemple (le nez dans l assiette à peine posée ;) )

MAIS elle a un besoin éthologique de voler. On remplit donc ce besoin pour lui permettre d'avoir ce comportement quand ça nous arrange. Vous pouvez donc voir que nous lui avons laissé la gamelle en hauteur et sommes partis... Mais nous le faisons aussi avec les restes alimentaires. C'est une forme d'enrichissement de l'environnement. Les 3 autres chiens ne volent pas pour autant puisque leurs besoins fondamentaux sont également comblés.

Vous retrouvez ce phénomène chez l'humain. Boris Cyrulnik évoque dans son livre "Le murmure des fantômes " qu'un survivant de camps de concentration qui a survécu en mangeant dans les latrines les déjections. En grandissant, il a continué. Pour cette personne cela ne le choquait pas. Son cerveau a retenu cet élément comme un moyen de survie. Ce que nous ) l'inverse vivons comme un répulsif (reptilien pour notre survie)


Le corps a également une mémoire traumatique : Pika qui est parti au mois d'août suite au coup de pied d'une génisse lorsqu'elle traversait le champs. Elle part de peur lorsqu'elle s'est pris un coup soudain. C'est la fuite nécessaire. Ce passé qui revient. Cela peut être une partie du corps que l'on touche, une laisse à passer autour du cou...


Il faut donc désensibiliser en prenant le temps. Laisser l'animal proposé et renforcer. Biensur renforcer le lien de confiance avec l'humain.

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